vendredi 1 février 2013

Le Qatar gêné aux entournures

David Beckham lors de sa conférence de presse
Crédits Photo : Panoramic

Bonjour à tous !

Aujourd'hui s'est déroulé le dernier épisode en date de la grossière et maladroite stratégie qatarie visant à s'acheter une respectabilité diplomatique : l'arrivée de David Beckham au PSG, dont le cheik Al Thani est le propriétaire. Quelques heures seulement après l'annonce du "Qatargate" faite par le bi-hebdomadaire France Football qui accusait la FIFA d'avoir cédé aux sirènes de la corruption de la part du petit émirat du Golfe, l'Anglais le plus célèbre au monde signe dans le club de la Capitale et révèle que son salaire sera intégralement reversé à des oeuvres de charité parisiennes. On en aurait presque la larme à l'oeil.
Ne soyons pas crédules une seule seconde : Beckham a 37 ans, 38 dans quelques mois, joue dans un club de seconde zone (le Los Angeles Galaxy) depuis plusieurs années et n'a plus rien à prouver à personne tant son palmarès est éloquent. On peut cependant parier que sa femme, Victoria, sera ravie de faire du shopping Avenue Montaigne et Place Vendôme.
Les Qataris nous prennent vraiment pour des idiots si ils estiment que ce coup de com' nous empêchera de nous interroger sur leurs pratiques douteuses sur plusieurs plans.
Le plan sportif, tout d'abord, où plusieurs indices laissent à penser qu'ils ont clairement et "généreusement" offert de l'argent à différents dignitaires du monde du football pour s'offrir la Coupe du Monde en 2022. Alors que ça n'a jamais été un pays de football et qu'il fait 50°C à l'ombre tout l'été. Il semble que la voix de la France leur ait coûté tout de même plus qu'une simple enveloppe si l'on en croit France Football : le rachat du PSG (dont, autrement, personne n'aurait voulu tant ce club est à la dérive depuis le départ de Michel Denisot) et la création de la chaîne BeInSport, capable de concurrencer Canal + en offrant des programmes sportifs de premier plan à des tarifs attractifs. La chaîne cryptée s'est retrouvée fort marrie dans l'histoire puisqu'elle a perdu la moitié de l'exploitation de la L1, la Liga, ainsi que la NBA, notamment. Un coup dur pour la chaîne ainsi que pour les abonnés, dont la redevance mensuelle n'a pas baissé pour autant. Heureusement, ils ont pu aujourd'hui conserver l'exclusivité des droits de la Premier League jusqu'en 2016. Le temps de voir BeInSport disparaître, comme l'ont fait avant elle TPS et Orange Sport ? Peut-être. En tout cas, que ceux qui se réjouissent de payer une somme modique pour voir du sport à la télé ne se réjouissent pas trop vite. Car cela a un prix ! Que nous allons aborder dans le second plan.
Car, en effet, les Qataris ne sont ni des philanthropes, ni des enfants de choeur. Ils entendent entreprendre à nouveau un djihad autour de la Méditerranée, mais de manière plus subtile que leurs aînés, il y a de cela une douzaine de siècles. La décolonisation de l'Afrique couplée aux récents printemps arabes qui secouent le Maghreb et la Syrie sont l'occasion pour eux d'armer des rebelles salafistes, défenseurs acharnés de la Charia. La prise de pouvoir par Ennahda en Tunisie, des frères musulmans en Egypte, ainsi que les maquisards d'Aqmi, au Mali, ou les rebelles en Syrie sont tous aux ordres des Qataris. Eh oui, ces formidables mécènes qui rachètent un quelconque club de foot en France arme aussi les milices islamistes contre lesquels nos soldats se battent actuellement. Miliciens d'ailleurs armés, également, de fusils qui ont servi à libérer la Libye, sous le mandat de Sarkozy et l'insistance (op-)pressante de BHL. Une bien mauvaise idée ma foi. Les Qataris soutiennent par ailleurs, comme le prouvent leurs fréquentes visites à Gaza, les terroristes du Hamas qui mettent le territoire en coupe réglée. 
Il est donc temps de savoir ce que l'on veut : se laisser racheter petit à petit par un pays microscopique qui dispose, au bas mot, d'une réserve de liquidités estimée à 540 milliards de US$ et fermer les yeux sur leurs pratiques peu amènes, quitte à ce que cela nous retombe dessus, ou bien mettre un terme rapide à ce petit jeu de dupes. Car non contents de racheter nos clubs de foot, nos hôtels ou de prendre des parts dans nos entreprises, ils financent aussi désormais les banlieues. Il ne faudra pas s'étonner alors si, en cas de rébellion de notre part, notre pays se retrouve en proie à un soudain déséquilibre. Et de se voir alors confronté aux macabres héritiers de Mohammed Merah...

lundi 28 janvier 2013

La Gauche française et l'extrême-droite : une belle histoire d'amour !

Jean-Paul Sartre/Libre de droits

Bonjour à tous !

Vous constatez assez souvent, notamment depuis l'apogée de la Sarkozie, que la Gauche française ne se gêne pas pour taxer l'UMP de "droitisation", sorte de danse du ventre de la droite républicaine destinée à l'extrême-droite en défendant des idées qui ne dépareilleraient pas au sein du FN. Sauf qu'il ne s'agit pas d'une droitisation mais d'une décentrisation (allons-y pour les néologismes !), un retour légitime vers des idées que le RPR a lâchement abandonnées en 1990 au profit d'un libéralisme pro-européen irraisonné. 
Alors la Gauche nous sort tous les couplets humiliants pour la France : une loi mémorielle sur la colonisation par Christiane Taubira, une repentance latente envers l'Algérie et pour parachever son "oeuvre", un égalitarisme mal-venu et anti-républicain avec cette loi absurde de "mariage pour tous".
C'est d'autant plus ridicule et irrespectueux envers la France et son Histoire que la Gauche a beaucoup à se reprocher. Rappelons tout d'abord que la colonisation a été défendue et soutenue par la Gauche : alors que Clémenceau et la Droite de l'époque étaient sceptiques à ce sujet, Jules Ferry revendiquait ses bénéfices dans le but d'éduquer des "êtres inférieurs". Un bel exemple de tolérance n'est-ce pas.
Cela a continué, de manière plus troublante encore, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ainsi les Communistes étaient-ils, pour la plupart, pacifistes et donc prêts collaborer avec l'occupant nazi. Et c'est ce qui s'est passé. Les premiers résistants, ceux qui ont suivi De Gaulle à Londres, sont les activistes de l'Action Française, le mouvement fondé par Charles Maurras. Pas les Communistes. Le comble est sans doute l'hagiographie que certains n'hésitent pas à faire de figures de proue du communisme comme Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir alors qu'ils n'ont montré aucune forme active de résistance. L'un comme l'autre ont travaillé sans états d'âme à Radio Vichy, la radio d'Etat sous l'occupation. Et Sartre a même écrit et présenté des pièces de théâtre aux officiers allemands. Le comble c'est que cet homme dénué de scrupules n'a pas hésité à faire partie du Comité d'Epuration, participant donc à rayer des cadres des écrivains convaincus de connivence avec l'Ennemi !
Enfin, l'épisode le plus significatif de connivence entre la Gauche et l'extrême-droite, c'est bien sûr le passage de François Mitterrand à Vichy. Il y fut agent contractuel et fut même l'ami de René Bousquet, le chef de la police du régime pétainiste. Il n'hésita d'ailleurs pas, en 1986, à instaurer des proportionnelles aux Législatives dans le seul but d'atténuer la victoire du RPR. Et ce en étant parfaitement conscient que le Front National entrerait en masse à l'Assemblée Nationale. Ce qui s'est passé, le parti frontiste y enregistrant le score le plus important en nombre de sièges de son histoire.
On le voit, la Gauche a la mémoire bien courte en ce qui concerne ses relations floues avec l'extrême-droite. Au lieu de donner des leçons de morale à la Droite comme le fait si bien Harlem Désir sur son supposé rapprochement avec le FN (ce qui n'est clairement pas démontré dans les faits, aucune alliance électorale n'ayant été, par exemple, signée entre les deux partis), le PS et le PCF feraient mieux de raser les murs et d'arrêter de vouloir réécrire l'histoire comme ça les chante, au gré de leurs lubies, et en humiliant la France de surcroît. 
Cependant, il semble assez facile d'escompter qu'il s'agit là, pour le parti à la rose, d'essayer de prendre sa revanche sur la cuisante défaite de Lionel Jospin en 2002 au premier tour des Présidentielles face à Jean-Marie Le Pen. Pourtant, ils devraient apprendre à ravaler leur fierté. Parce qu'au rythme où l'actuelle Majorité dégrade le pays, on pourrait bien se retrouver confronté à la même situation en 2017...