Crédits Photo : Rémy de la Mauvinière/AFP
Bonjour à tous !
Ca y est, il l'a fait ! François II, François le Mou est devenu Président de la République : inflexible sur le mariage gay (après tout il est fidèle à ses idées et à ses engagements, ça se respecte), instaurateur de la flexisécurité adulée par nos "amis" anglo-saxons (ça ne marche plus ailleurs, mais en France on a toujours un train de retard) et passant outre le Parlement pour lancer les hostilités au Mali, Hollande a enfin compris que nous étions en plein dans la Ve République. Celle qui consacre le Président comme seul véritable référent pour les citoyens du pays. Fini d'envoyer au front Ayrault l'incapable, Taubira et Vallaud-Belkacem les grandes gueules ou Valls le séducteur. La fin de la récré a été sifflée. Et on y voit plus clair.
Agacé par les prises d'otages à répétition dans le Sahel, notre bon président a donc tapé du poing sur la table. Il faut dire qu'il n'y a pas à chercher bien loin pour connaître les intérêts de la France dans cette intervention : la protection des réserves d'uranium au Niger. Et il est inutile de compter sur l'armée malienne pour intervenir : elle est en pleine déconfiture dans un pays qui ne regroupe pas une nation pleine, entière et indivisible comme c'est le cas dans notre chère "vieille Europe" que d'aucuns dans le monde moquent avec une pédanterie effrontée. Quand la France a été chassée du continent africain, elle a pris une règle et une équerre et a mis des noms dans les cases, point. On savourera tout de même au passage l'énième contrepied de la Gauche dans cette histoire : "La Françafrique, c'est fini !" nous a-t-on répété à l'envi. Ben oui, on voit ça.
En tout cas cette intervention est une bonne chose car elle protège les intérêts de la France. C'est de la géostratégie. Quant à savoir ce que ces islamistes font là... On serait bien tenté de dire que si les vilains colons français n'étaient pas partis, on n'en serait pas là car cela a freiné l'islamisation galopante d'une Afrique subsaharienne animiste et chrétienne, mais on nous rétorquerait encore une fois que la colonisation c'est très mal ! Alors, gardons le silence et ne prononçons pas le mot qui fâche.
L'ennui, dans toute cette histoire, c'est que ni le Président, ni aucun autre membre du Gouvernement, ne nomme précisément l'ennemi : ce sont des "terroristes". Mais pourquoi, nom d'un petit bonhomme, ne pas les dénommer correctement ? Ce sont des djihadistes, des islamistes qui ne rêvent que d'une chose : ridiculiser le monde occidental pour mieux propager leur indigeste charia. Et dans ces cas-là, évidemment, inutile d'attendre un mot de ce cher M. Boubakeur ou du CFCM, le Conseil Français du Culte Musulman. Rien, nada, silence radio. Comme cela est pratique. Par contre, pour arrondir les angles et appeler à "éviter tout amalgame" durant l'affaire Merah, là, il y avait du monde. Des gens bien courageux dites-moi. Et pendant ce temps-là, les petits copains des islamistes maliens ont pris des dizaines d'étrangers en otage en Algérie, navrante histoire qui s'est terminée dans un bain de sang. Auront-ils un mot pour les victimes, ces responsables musulmans français ? Je crains que non.
On ne sait pas encore trop ce que donnera ce conflit en plein Sahel, et il est déjà trop tard pour sauver ce que ces ignares ont saccagé à Tombouctou et qui faisait pourtant partie du patrimoine mondial de l'UNESCO. Mais il est encore temps, pour la France, d'appeler un chat, un chat et d'appeler le monde occidental à enfin prendre ses responsabilités. Et aux musulmans qui vivent dans nos contrées de choisir leur camp. Alors, messieurs, qui aura du cran ?