Crédits photo : Reuters/Pascal Rossignol
Bonjour à tous !
Tandis que se profile la rentrée des classes, un dossier a pris un peu d'avance : celui des Roms. Alors qu'un camp a été démantelé à Villeneuve d'Ascq, c'est à un véritable barnum médiatique que nous assistons depuis lors.
Tout d'abord, Martine Aubry, maire de Lille, s'est offusquée que cette décision ait été prise à son insu, pendant ses congés. Malheureusement pour elle, on a bien vite découvert que sa mairie était tout autant impliquée dans ce démantèlement que le Ministère de l'Intérieur et la Préfecture.
S'en est suivi le traditionnel, sempiternel et agaçant bal des indignés : les Roms eux-mêmes, l'Union Européenne, le président roumain, les associations et l'extrême-gauche française. Autant ne pas y aller avec le dos de la cuillère, n'est-ce pas ?
On a alors organisé une réunion en grande pompe, avec différents ministres, pour déterminer un "champ d'action". Qu'en est-il ressorti ? Le pire, à savoir un assouplissement de leurs restrictions à l'embauche, en attendant sans doute des naturalisations massives et des placements dans des logements.
Il est étonnant de constater une telle générosité pour une population étrangère tandis que les SDF français dorment toujours dans la rue, que le chômage atteint 10%, que notre croissance est nulle et que notre dette atteint 90% du PIB national... Mais il est vrai que l'on est toujours plus facilement généreux avec l'argent d'autrui, à savoir l'argent du contribuable.
Cette proposition est scandaleuse car elle montre à quel point notre gouvernement est prêt à plier devant le diktat de Bruxelles et l'autorité toute-puissante d'obscurs présidents de commission qui ne sont même pas élus par le peuple !
Qui sont-ils pour nous dire quoi faire sur notre territoire ? Et qui est le président roumain pour nous exhorter à accepter une population venant de SON pays et dont il cherche à tout prix à se débarrasser ? Lui, ainsi que ses homologues bulgares et hongrois, tirent la chasse, et la France est priée de servir de fosse sceptique ! Voilà ce à quoi nous amène la belle Europe. Adieu la souveraineté, adieu l'autorité de l'Etat.
Quand on pense, pourtant, qu'on fournit un billet d'avion et 300€ à chaque Rom qui décide de rentrer chez lui (+100€ par enfant). Quand on pense aussi que l'Union Européenne fournit des aides spécifiques aux pays susmentionnés afin d'intégrer au mieux ces populations qu'ils dénigrent... honte à eux !
Et pendant ce temps-là, en France, la Fondation Abbé Pierre, Emmaüs et l'extrême-gauche nous forcent à accepter des gens qui ne s'intégreront évidemment jamais à notre République. Il n'y a qu'à voir leurs camps : l'hygiène y est douteuse mais la moindre tente, la moindre caravane, possède un écran plat et une parabole. On rêve. Ou plutôt on cauchemarde. Mais bon, ce ne sont pas ces bien-pensants qui seront prêts à vivre à côté des camps ou bien qui mettront leurs enfants dans les écoles où sont scolarisés les petits Roms. Quant aux militants associatifs, il s'agit le plus souvent de retraités désoeuvrés. Qu'ils trouvent une autre occupation !
Le pire, c'est que ces objecteurs de conscience, ces parangons de la bonne morale, ces Fouquier-Tinville à la petite semaine toujours prêts à dénoncer les éditorialistes réactionnaires viendront pleurer à la télévision lorsque Marine le Pen fera 18, 19 ou 20% à la prochaine élection présidentielle.
Enfin, comme disait Audiard : "Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait !"
Voilà 100 jours que François Hollande est à l'Elysée. Et comme par hasard, sa cote de confiance est déjà en-dessous des 50%. Comme par hasard....