vendredi 24 août 2012

Roms : de qui se moque-t-on ?

Crédits photo : Reuters/Pascal Rossignol

Bonjour à tous !

Tandis que se profile la rentrée des classes, un dossier a pris un peu d'avance : celui des Roms. Alors qu'un camp a été démantelé à Villeneuve d'Ascq, c'est à un véritable barnum médiatique que nous assistons depuis lors.
Tout d'abord, Martine Aubry, maire de Lille, s'est offusquée que cette décision ait été prise à son insu, pendant ses congés. Malheureusement pour elle, on a bien vite découvert que sa mairie était tout autant impliquée dans ce démantèlement que le Ministère de l'Intérieur et la Préfecture.
S'en est suivi le traditionnel, sempiternel et agaçant bal des indignés : les Roms eux-mêmes, l'Union Européenne, le président roumain, les associations et l'extrême-gauche française. Autant ne pas y aller avec le dos de la cuillère, n'est-ce pas ?
On a alors organisé une réunion en grande pompe, avec différents ministres, pour déterminer un "champ d'action". Qu'en est-il ressorti ? Le pire, à savoir un assouplissement de leurs restrictions à l'embauche, en attendant sans doute des naturalisations massives et des placements dans des logements. 
Il est étonnant de constater une telle générosité pour une population étrangère tandis que les SDF français dorment toujours dans la rue, que le chômage atteint 10%, que notre croissance est nulle et que notre dette atteint 90% du PIB national... Mais il est vrai que l'on est toujours plus facilement généreux avec l'argent d'autrui, à savoir l'argent du contribuable. 
Cette proposition est scandaleuse car elle montre à quel point notre gouvernement est prêt à plier devant le diktat de Bruxelles et l'autorité toute-puissante d'obscurs présidents de commission qui ne sont même pas élus par le peuple ! 
Qui sont-ils pour nous dire quoi faire sur notre territoire ? Et qui est le président roumain pour nous exhorter à accepter une population venant de SON pays et dont il cherche à tout prix à se débarrasser ? Lui, ainsi que ses homologues bulgares et hongrois, tirent la chasse, et la France est priée de servir de fosse sceptique ! Voilà ce à quoi nous amène la belle Europe. Adieu la souveraineté, adieu l'autorité de l'Etat. 
Quand on pense, pourtant, qu'on fournit un billet d'avion et 300€ à chaque Rom qui décide de rentrer chez lui (+100€ par enfant). Quand on pense aussi que l'Union Européenne fournit des aides spécifiques aux pays susmentionnés afin d'intégrer au mieux ces populations qu'ils dénigrent... honte à eux ! 
Et pendant ce temps-là, en France, la Fondation Abbé Pierre, Emmaüs et l'extrême-gauche nous forcent à accepter des gens qui ne s'intégreront évidemment jamais à notre République. Il n'y a qu'à voir leurs camps : l'hygiène y est douteuse mais la moindre tente, la moindre caravane, possède un écran plat et une parabole. On rêve. Ou plutôt on cauchemarde. Mais bon, ce ne sont pas ces bien-pensants qui seront prêts à vivre à côté des camps ou bien qui mettront leurs enfants dans les écoles où sont scolarisés les petits Roms. Quant aux militants associatifs, il s'agit le plus souvent de retraités désoeuvrés. Qu'ils trouvent une autre occupation !
Le pire, c'est que ces objecteurs de conscience, ces parangons de la bonne morale, ces Fouquier-Tinville à la petite semaine toujours prêts à dénoncer les éditorialistes réactionnaires viendront pleurer à la télévision lorsque Marine le Pen fera 18, 19 ou 20% à la prochaine élection présidentielle. 
Enfin, comme disait Audiard : "Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait !"
Voilà 100 jours que François Hollande est à l'Elysée. Et comme par hasard, sa cote de confiance est déjà en-dessous des 50%. Comme par hasard....

lundi 20 août 2012

Que penser des émeutes amiénoises ?

Manuel Valls, Ministre de l'Intérieur/Crédits photo :
AFP-Gérard Julien


Bonjour à tous !

François Hollande s'en serait sans doute bien passé, mais sa rentrée est marquée par une série de troubles dans des quartiers dits populaires : Toulouse d'abord, mais surtout Amiens. Des émeutiers ont blessé 16 policiers en plus des dégâts matériels. Le pire dans tout ça, c'est que l'on n'a toujours pas réussi à mettre la main sur les instigateurs de ces débordements !
C'est un peu l'heure de vérité pour l'un des ministres les plus en vue du gouvernement, à savoir Manuel Valls. L'ancien maire d'Evry, qui s'est toujours voulu pragmatique et ferme sur la question de la sécurité, va devoir composer avec les autres membres de son gouvernement, et notamment Christiane Taubira.
C'est en effet une opposition de style que nous proposent ces deux ministres régaliens : le dynamisme et la fermeté de Manuel Valls d'un côté, déterminé à appliquer partout les lois de la République et couper ainsi l'herbe sous le pied d'une opposition qui taxe sans cesse la Gauche d'angélisme, et Christiane Taubira de l'autre, qui veut en finir avec ce qu'elle dénonce être le tout-sécuritaire et le tout-pénitentiaire.
Mme Taubira a raison sur un point (et c'est bien le seul !) : en ces temps de vaches maigres économiques, jeter le menu fretin en prison pour des broutilles n'a pas forcément grand sens, s'avère contre-productif et coûte cher au contribuable. Cependant, il faut veiller à faire effectivement appliquer les peines et prévenir la récidive : c'est bien là le but des peines plancher qu'elle entend supprimer !
Car ne nous y trompons pas : ce qui s'est passé à Amiens va se reproduire et pourquoi ? Parce que ces quartiers sont devenus des zones de non-droit. Les caïds ont soigneusement fait le ménage en faisant fuir les médecins, les pompiers ou les policiers, qu'ils caillassent indistinctement. Ces derniers ne viennent plus, laissant la population à l'abandon. Les habitants historiques de ces quartiers populaires s'en vont, laissant les malfrats, souvent issus de l'immigration (inutile de nous faire croire que ce sont des Suédois qui constituent, en France, l'essentiel de la population carcérale), faire de ces endroits sur la carte un territoire isolé. 
L'argent de la drogue et de la vente d'armes sert alors à financer la vie en société, détournant les nécessiteux de l'Etat-Providence républicain. On ne les a pas enfermés dans des ghettos, ils les ont créés eux-mêmes ! Un dealer peut se faire facilement 3000€ par mois, beaucoup plus qu'en étant à Pôle Emploi, au RSA ou au SMIC. La République ne peut lutter. On se retrouve alors avec des zones entières avec leurs propres règles, leurs propres lois, et leurs propres revendications. La Seine-Saint-Denis est devenu un territoire "halal" et les grandes multinationales leur emboîtent le pas. Quick a ainsi ouvert des restaurants halals, au mépris de la laïcité républicaine. Les pouvoirs publics ont fait de même : à Lille, Martine Aubry a aménagé des horaires spécifiques, pour les femmes, dans les piscines. Quant à l'école, il n'est pas rare de voir proposer des menus sans porc dans les cantines.
Mais enfin, de qui se moque-t-on ? Est-ce là la tradition française ? La tradition laïque qui, au prix de siècles de guerres de religion, a compris qu'il fallait confiner le sacré strictement au cadre privé afin que, dans le public, nous soyons tous des citoyens de la République française ?! Je ne le crois pas.
Il faut remédier à cela en en finissant une bonne fois avec les discours angéliques et la passivité en matière d'immigration. La France se meurt. Commençons par mettre un terme aux accords de Schengen et soyons enfin actifs ! Il est plus que temps. Sinon, on pourrait se retrouver assez vite avec le même phénomène qu'en 2005. Voire pire ! 
Enfin, pendant ce temps-là, François II a pris le train et est rentré de vacances. J'espère qu'il n'a pas oublié ses manuels ni sa trousse, car il n'a pas fini d'avoir du boulot !