jeudi 19 juillet 2012

Doit-on intervenir en Syrie ?


Bonjour à tous !

L'actualité internationale du moment est principalement occupée par la guerre civile en Syrie. Devant l'ampleur des pertes humaines civiles, la communauté internationale dans son ensemble se pose cette question à première vue légitime : doit-on intervenir ?

Cette question mérite une réponse argumentée ne se bornant point à un simple "oui" ou "non".
En effet, on le constate depuis 18 mois et le début des printemps arabes, la région du Moyen-Orient s'enflamme : las de dictatures oppressantes, la Tunisie, l'Egypte, la Libye et désormais la Syrie se sont embrasées. Et encore je passe sous silence les troubles à Bahreïn, au Yémen, au Maroc et en Algérie.

Ces troubles s'expliquent pour deux raisons : la première c'est qu'avec la massification de l'information, les populations ont plus facilement accès, grâce au Web notamment, à ce qui se passe à l'étranger en matière de politique intérieure. Les jeunes, en premier lieu, se mettent alors à rêver à un monde sans police omniprésente, avec le droit de vote, bref, tout ce qu'une démocratie moderne peut apporter. La seconde raison, c'est qu'on assiste à une très forte poussée de l'islamisation. L'une, visible, des Chiites (Iran, Syrie et Hezbollah libanais) qui vise avant tout à faire disparaître Israël de la carte, rayant ainsi de la surface du monde la seule véritable démocratie de cette région du Globe ; l'autre, plus insaisissable, sunnite : je parle ici d'Al Qaïda. 

Ne nous y trompons pas : cet organisme terroriste n'est pas mort en même temps que son chef, Oussama Ben Laden. Et puis il est soutenu par d'autres factions, sympathisantes de sa cause : les Frères musulmans en Egypte, Ennahda en Tunise, AQMI, etc. Le but de ces organisations est de recréer une Panarabie, de l'Indonésie au Détroit de Gibraltar, en passant par le Golfe Persique, afin d'englober dans un même pôle idéologique - celui de la Charia - le milliard de musulmans qui se trouve dans cette zone.

Le rapport avec notre sujet du jour me direz-vous ? Eh bien ces dictateurs que les droitdelhommistes bien-pensants nous présentent comme des tyrans sanguinaires (Ben Ali, Moubarak, Al-Assad et Kadhafi) avaient au moins un mérite : c'est qu'ils contenaient l'islamisation de leur pays. Maintenant que leur chute est consommée (ou est en passe de l'être), qui empêchera le Sud et l'Est de la Méditerranée de s'islamiser ? Personne. Et alors que ces dictateurs, bien que revêches, étaient au moins, un tant soit peu, ouverts au dialogue, là, il n'en sera plus question ! Car ces organisations islamistes veulent ni plus ni moins que la mort de l'Occident.

Le plus effrayant dans tout cela, c'est qu'ils ont des moyens quasi-illimités venant des toutes puissantes monarchies du Golfe, à savoir l'Arabie Saoudite, le Qatar ou les Emirats Arabes Unis. Ce même Qatar que tout le monde se réjouit de voir investir massivement dans des clubs de foot, ou qui créent des chaînes de télévision payantes pour s'acheter une virginité ! Ne soyons pas dupes.

Il est du devoir de la France et de la Communauté internationale de ne pas intervenir en Syrie. D'abord et avant tout car chaque Etat est souverain et que l'ingérence n'est pas un paradigme qui s'évoque à la légère. Si les Syriens veulent faire leur révolution, qu'ils la gagnent seuls ! Après tout, ce ne sont pas aux Occidentaux, avec les problèmes de trésorerie qu'ils connaissent, d'engager des frais dans ce combat qui n'est pas le leur. Ne commettons pas la même erreur qu'en Libye. Ensuite parce que sinon, ce serait une victoire de plus dans l'escarcelle des islamistes sunnites. Et ce serait alors bien plus grave.
Malheureusement, il est à craindre qu'en France, notamment, on nous fasse encore la leçon de morale...

Crédits photos : AFP/Reuters

mardi 17 juillet 2012

Nouveaux droits pour les homosexuels en 2013 : une vraie fausse bonne idée

Bonjour à tous !

Après m'être octroyé une semaine de repos bien méritée me voici de retour, plus déterminé que jamais à faire entendre ma voix discordante, amis lecteurs.
C'est l'une des infos de ces derniers jours, la Majorité entend, à compter de 2013, légaliser le mariage des couples homosexuels et, par extension, leur ouvrir le droit à l'adoption.
A première vue, c'est parfait, tout le monde est content : justice et égalité pour tous, victoire ! Que la Gauche est belle, etc, etc
Evidemment, les médias s'emparent de l'affaire en présentant des portraits d'enfants ayant grandi au sein de foyers homoparentaux et s'affirmant sains, équilibrés, ouverts d'esprits et fiers de leur différence.
Sauf que les médias, tout enamourés de notre cher François Hollande et de sa clique, oublient très consciencieusement de nous présenter des enfants ayant été élevés dans les mêmes conditions mais qui, eux, l'ont très mal vécu ! On nous vend le verre à moitié plein pour nous faire avaler cette belle couleuvre.
D'abord, pourquoi agir de la sorte ? Pour deux raisons : 
-la première, c'est qu'il convient, dans la bobosphère parisienne, de présenter l'équipe gouvernementale actuelle comme juste, humaine et pleine de compassion par opposition à l'équipe précédente, honnie comme rarement un gouvernement et son président l'auront été dans l'histoire de notre pays. Si demain Ayrault proposait une loi pour qu'on marche sur les mains ou pour que les hommes urinent assis (la Suède envisage d'ailleurs sérieusement de légiférer sur ce dernier point...), tout le monde applaudira, les experts viendront sur les plateaux télé vous expliquer pourquoi ce sont de bonnes décisions et pourquoi il serait inconvenant et outrancier d'être en désaccord avec ces dernières, montrant alors l'étendue de l'ignorance et de l'intolérance des opposants ;
-la seconde c'est que le tableau économique n'est pas rose. Hollande ne pourra rien faire pour changer cela et il le sait, puisque tout se décide à Bruxelles et Berlin. Alors il propose des mesurettes symboliques pour rendre la situation plus digeste.
Mais revenons à nos moutons. Quelles conséquences cette légalisation peut-elle avoir sur notre société ? D'abord, elle mettrait par terre l'un des fondements de notre République. Qu'on le veuille ou non, la France est une république laïque s'appuyant sur des textes et des lois. Entre autres textes figure le Code Civil napoléonien (21 Mars 1804) qui présente le mariage hétérosexuel comme le fondement de la famille. Petit rappel de biologie au passage : pour faire un enfant, quelle que soit l'espèce, il faut un représentant du sexe femelle et un représentant du sexe mâle. Autrement, ça ne peut fonctionner, la nature est ainsi faite. Doit-on taxer la nature d'homophobie ?
Certes, les homosexuels n'ont pas choisi leur préférence sexuelle, je l'entends bien et je le respecte. Mais ils doivent aussi respecter les lois immuables de la nature et de la République. Ces lois sont indépassables, ça peut paraître cruel ou injuste mais c'est ainsi. Le mieux est de l'accepter.
Par ailleurs, seul un petit groupe des homosexuels souhaite ardemment le mariage. Après tout, le PACS a été créé exprès pour eux en 1999, ex nihilo. Or on s'aperçoit, statistiques à l'appui, que ce sont surtout les couples hétérosexuels qui se pacsent, non les couples homosexuels.
Et puis, plutôt que de chercher à tout prix à vouloir autoriser le mariage pour tous, on ferait mieux de lutter contre le divorce des hétérosexuels, fléau sociétal s'il en est. Mais de cela, personne n'en parle et tout le monde s'en fiche. Dommage...
Autre conséquence, l'autorisation d'adopter pour ces couples : lorsque l'on voit la difficulté pour un couple hétérosexuel de le faire, on se dit que l'adoption en général sera encore plus ardue, car il y aura alors toujours plus de candidats pour le même nombre d'enfants. Ce seront donc les plus fortunés qui l'emporteront, créant une atmosphère malsaine autour de l'enfant, faisant de lui une marchandise. Statut renforcé lorsque les couples homosexuels qui ne pourront adopter se tourneront vers le marché de la procréation médicalement assistée ou de la mère porteuse. A force de vouloir faire plaisir à tout le monde au nom de la sacro-sainte égalité, on finit par permettre la prolifération d'horreurs comme la marchandisation des enfants et les trafics illégaux que cela peut alors générer. Mais cela on n'y pense pas, on préfère évidemment satisfaire des désirs égoïstes.
Et pendant que je vous écris, on ne fait toujours rien dans notre beau pays pour lutter contre les discriminations faites envers les handicapés ou les personnes souffrant d'obésité. Pour le coup, ces personnes sont clairement ostracisées et rien n'est fait pour leur faciliter la vie.
Mais tout le monde s'en fiche, ils n'ont probablement pas de lobbies aussi puissants et aussi riches (en termes de voix et en termes d'écus sonnants et trébuchants) que les homos. Oups, aurais-je fauté ? Serais-je allé trop loin ? Hérétique que je suis...