vendredi 27 juillet 2012

TVA sociale VS CSG : à y perdre son latin !

Jérôme Cahuzac, Ministre du Budget et
Pierre Moscovici, Ministre de l'Economie et
des Finances, ici à l'Assemblée 
(Crédits photos : CONTREPOINTS)


Bonjour à tous !

Vous l'avez peut-être remarqué dans la valse des différentes réformes budgétaires adoptées par le Gouvernement Ayrault, une mesure a notamment retenu l'attention médiatique : l'abrogation de la TVA sociale (rebaptisée pour l'occasion par le terme de TVA antidélocalisation) votée sous la législature précédente. 

On y opposait alors, pour justifier sa suppression, le recours quasi-certain (mais non avéré, pour l'instant) à la hausse de la CSG. Sous ces sigles barbares se cachent des termes qu'il convient d'expliquer car ils sont le reflet de choix politiques forts.

Commençons par la moins connue d'entre elles, la CSG : Contribution Sociale Généralisée. Mise en place sous le Gouvernement de Michel Rocard en 1990, elle visait, déjà à l'époque, à diversifier les revenus de la protection sociale française. Elle est prélevée sur les revenus d'activité et de remplacement, mais aussi et surtout sur les revenus du patrimoine et les produits de placement. Son intérêt, a priori, consiste donc à imposer les gros propriétaires fonciers, les héritiers ou bien encore à pénaliser et donc, à long terme, à limiter, la spéculation boursière. A première vue, rien à redire, sauf que l'augmenter aujourd'hui reviendrait à ponctionner en premier lieu les retraités (premiers détenteurs de patrimoine en France) qui ne peuvent plus compter sur leur revenu d'activité pour compenser le manque à gagner. Rappelons que les cas, en France, de patrimoines dépassant l'ordinaire de l'habitation principale sont plutôt rares. Et en pénalisant ces personnes, comme les primo-accédants par exemple, on limite encore davantage l'accès à la propriété pour les jeunes ménages ou les classes moyennes toujours plus paupérisées. Et ne parlons pas du pouvoir d'achat des retraités, chaque année davantage rogné. Mais, on peut penser que l'essentiel est sauf, si l'on considère malgré tout que les sommes ainsi collectées bénéficient réellement aux plus nécessiteux d'entre nous.

Or, comme je l'explique régulièrement ici, nous vivons dans un monde ouvert dû aux nombreux traités signés par la France : Schengen, OMC et, bien sûr, délégation de notre souveraineté à Bruxelles. Ceci a trois conséquences : la libre circulation des biens, des services et des personnes. Donc, comme toujours, si l'on augmente exagérément l'imposition en France, rien n'empêchera les mieux organisés et les plus riches d'entre nous d'aller chercher asile hors de notre contrée. Qui plus est, certaines dépenses inutiles supprimées permettraient de faire certaines économies substantielles qui épongeraient en partie la dette de notre protection sociale. La suppression de l'AME (Aide Médicale d'Etat) aux étrangers venant se faire soigner en France en est un exemple. Non pas que je nie que l'on puisse accéder aux soins dans les meilleures conditions financières en France, mais les abus et les dérives ont gangréné le système. Aujourd'hui, et de nombreux praticiens le confirment régulièrement par leurs témoignages, il vaut mieux être étranger en France pour se faire soigner correctement, tandis que l'un de nos concitoyens devra parfois y renoncer faute de moyens devant les prix prohibitifs exigés par des médecins pratiquant le dépassement d'honoraires.

Mais ceci est une parenthèse. Elle avait cependant un but : expliquer que tant que nous ne reviendrons pas à des flux d'échanges de biens, de services et de personnes raisonnables, avec des contrôles aux frontières stricts, comme cela était le cas avant 1993, il reste une seule solution pour financer notre protection sociale : la TVA sociale, ou TVA antidélocalisation. En quoi consiste-t-elle ? Tout simplement à appliquer une surtaxe sur les produits manufacturés provenant de l'étranger et notamment de l'extérieur de l'Union Européenne. Cette surtaxe ira crescendo selon que le bien importé remplira des critères tels que le dumping fiscal, le dumping social, le travail des enfants, le non-respect des normes environnementales, etc. Il s'agit bien entendu ici de se prémunir de la concurrence déloyale des nouvelles puissances, notamment l'Inde et la Chine. Ces pays, la Chine notamment, s'enrichissent sur notre dos au mépris du droit des travailleurs le plus élémentaire et sans limite de pollution et de baisse des coûts. Conséquence : les entreprises produisant en France délocalisent, jugeant le panel des normes, lois et autre coût du travail trop contraignant. Ces entreprises, françaises parfois (notamment les usines automobiles) s'implantent dans ces pays, y produisent leurs bien manufacturés, puis les réimportent en France (ou dans un autre pays occidental d'ailleurs) à un coût moins élevé que si tout avait été produit en France. Sauf que l'ouvrier en Chine aura travaillé 16 ou 18 heures dans la journée sur sa machine, 6 voire 7 jours dans la semaine, avec éventuellement une semaine de congés dans l'année. Et je ne parle évidemment pas du coût carbone de faire faire un tel voyage au produit ainsi conçu. Concurrence déloyale, fermetures d'usine, hausses du chômage et désindustrialisation sont alors le triste prix à payer pour notre pays.

L'Allemagne, qui a fait le choix de miser sur la production plutôt que sur la consommation dans son système économique, récolte aujourd'hui les fruits de sa politique de rigueur budgétaire mais aussi et surtout de ses importations limitées, permettant ainsi au pays d'avoir un socle économique solide en plus d'une balance commerciale largement excédentaire. En France, a contrario, environ 2/3 de notre croissance repose sur la consommation : on incite des gens toujours plus appauvris à consommer, à prendre des crédits revolving pour faire marcher cette usine à gaz ! Pendant ce temps-là, les dossiers de surendettement déposés à la Banque de France forment une pile toujours plus élevée. La Gauche, au nom de la préservation du pouvoir d'achat, a décidé de sacrifier cette mesure pourtant pleine de bon sens. On peut penser que la volonté de détricoter minutieusement le travail de Nicolas Sarkozy pèse aussi dans la balance. Sauf qu'en refiscalisant les heures supplémentaires, en taxant davantage les plans épargne entreprise et en ne faisant rien pour enrayer la désindustrialisation du pays, le Gouvernement s'apprête à créer un appauvrissement général de la France, nous préparant aux heures sombres que vivent actuellement l'Espagne et l'Italie. La crise est très loin d'être résolue, mais le chevalier Montebourg, sur son blanc destrier, continuera à se battre contre du vent. Enfin, ça fera toujours de l'article prêt-à-publier dans le nouveau "joujou" de sa chère et tendre...

mardi 24 juillet 2012

Tuerie d'Aurora : le 2e Amendement dans la ligne de mire

James Holmes au Tribunal du Comté
d'Arapahoe (Colorado) / Crédits photo : 
POOL-REUTERS

Bonjour à tous !

Un triste événement a marqué le week-end et la sortie du blockbuster événement The Dark Knight Rises aux USA. Lors d'une projection en avant-première dans un cinéma d'Aurora, James Holmes, jeune étudiant en neurologie (ou neuroscience, le terme diffère selon les versions) balance une grenade lacrymogène dans la salle et ouvre le feu. Bilan : 12 morts et plusieurs blessés, certains dans un état grave, avec pronostic vital engagé.

La première question qui vient à l'esprit c'est : pourquoi ? Pourquoi une tuerie de plus, dans cet état du Colorado qui semble malheureusement coutumier du fait ? Rappelons que le massacre de Columbine s'était déjà déroulé dans cet état. 

Le premier élément de réponse doit d'abord porter sur les motivations du tueur présumé. Cheveux rouges façon Joker, il semblait avoir développé une certaine identification à cet antéchrist de comic book. Il arrive parfois que certaines personnes, à la psyché fragile, se serve de l'identité d'un criminel de fiction pour perpétrer ces crimes horribles. A l'époque de la sortie de Scream, plusieurs meurtres à l'arme blanche avaient été perpétrés par des "tueurs au masque". Cela avait été le premier débat sur le thème de la violence à l'écran. On avait alors cherché à faire porter le chapeau à l'univers cinématographique comme on cherche à le faire au moins aussi souvent aujourd'hui concernant l'univers vidéoludique. Mais je pense que l'on se trompe de combat. Après tout, d'autres formes d'art renferment une certaine violence et on n'a jamais autant polémiqué. Je pense à la littérature, par exemple, ou les ouvrages de Hitler et de Marx ont généré des idéologies de haine, responsables de dizaines de millions de morts pendant le XXe siècle.

Non je pense que le mal est ailleurs. Comme je le disais dans mon post sur Anders Breivik, chacun d'entre nous possède une part d'ombre. Selon les individus, leur vécu, et le degré de fragilité de leur psyché, celle-ci peut alors, lorsqu'elle prend le dessus, se révéler dévastatrice. D'aucuns cherchent à comprendre ce passage à l'acte pour l'appréhender ou même l'annihiler, de sorte que la folie destructrice de l'Homme ne puisse plus s'exprimer. Mais c'est un leurre. Nous ne serons jamais de doux agneaux bien sages, obéissants d'une seule voix à la doctrine du Bien. D'abord, il faudrait définir ce qu'est le Bien, et ensuite ce serait nier la puissance de l'esprit humain, ses méandres, son fonctionnement complexe. Car comme l'évoquait déjà Plaute quelques deux siècles avant notre ère : "Homo Hominis lupus est" (l'Homme est un loup pour l'Homme). Le Bien et le Mal coexistent tant par incapacité à changer la donne que par nécessité. Après tout, Nietzsche disait "Ce qui ne tue pas rend plus fort". Autrement dit : il y a du bon, souvent une ou plusieurs leçons à tirer, de tout ce que l'on qualifie d'horrible, terrible ou dramatique. 

Mais je m'égare. Car il est vrai qu'il existe cependant pléthore d'outils à la disposition de l'Homme pour contenir cette violence incontrôlable. A commencer par la Loi. Or, aux USA, si le Colorado est tristement connu pour ses massacres, il convient d'en chercher l'explication dans l'arsenal législatif sur le port et la possession d'armes à feu particulièrement laxiste en la matière : il suffit, pour se procurer une arme, d'être majeur, d'avoir un casier vierge et de résider dans l'état. Point. Rien d'autre ! Ajoutons à cela que c'est un état très conservateur, où la maniaquerie sur le droit à la possession d'une arme "pour se défendre" est poussée à son paroxysme et vous aurez alors un début d'explication. Car toutes les armes de l'arsenal de Holmes étaient détenues légalement ! L'Oncle Sam possède, dans sa Constitution, qui est un peu sa 2e Bible, un texte incontournable pour qui veut comprendre l'obsession des Américains pour les armes à feu : le 2e Amendement. Celui-ci donne le droit à tout citoyen américain de porter des armes. Problème : il date de 1791 lors de l'ajout des dix premiers amendements à la Constitution américaine, addendum que l'on connaît sous le nom de Bill of Rights. Il avait été rédigé par peur que le peuple, qui avait participé à la guerre d'indépendance, ne se rebelle contre l'Etat fédéral si ce dernier venait à confisquer les armes détenues par les civils. En l'absence d'une police encore inexistante pour maintenir l'ordre, l'arme était le seul moyen pour les Américains de se défendre. Depuis quelques 220 ans, ce texte n'a pas été retouché. N'oublions pas dans le "packaging" de cette lubie la puissance de la NRA (National Rifle Association) et le fait que l'industrie de l'armement emploie 180.000 personnes : vous aurez alors reformé le puzzle dans son entier ! 

Pourtant, des voix courageuses s'élèvent, çà et là, pour appeler à un changement. Ainsi a-t-on entendu, peu de temps après le drame d'Aurora, Michael Bloomberg, le maire républicain de New York, demander à ce que la législation soit revue en profondeur concernant le 2e Amendement. Mais il y a peu de chances que cela aboutisse, Mitt Romney comme Barack Obama ayant bien trop peur de perdre quantité d'électeurs pointilleux sur ce sujet. Et pendant ce temps-là, on enverra Holmes, comme les autres, griller sur la chaise. Sans vraiment chercher à comprendre. Et cela recommencera, invariablement. Mais ce n'est pas grave, le pays continuera de tourner rond. Pensez donc, Walter Hill, déficient mental médicalement reconnu, va être exécuté cette nuit dans l'état de Géorgie. Envers et contre tout. God Bless America...

dimanche 22 juillet 2012

Un peu d'Histoire... (chap 1) : Retour sur la Guerre d'Algérie


Charles de Gaulle (Crédit photo : libre de droits)


Bonjour à tous !

Désireux de diversifier mon blog, je me propose de poster, de façon totalement aléatoire, des articles ayant trait à l'Histoire. Matière parfois honnie à l'école, elle n'en demeure pas moins indispensable à la compréhension du monde d'aujourd'hui. Nul ne peut comprendre la période actuelle sans savoir d'où l'on vient.
Fort heureusement cependant, il ne s'agit pas ici de dispenser des cours magistraux, loin s'en faut ! Il y a des ouvrages, certains fastidieux, d'autres passionnants, qui se chargent de cela mieux que moi ! Non, il sera plutôt question de faire un bref rappel des faits puis de tenter d'en mesurer les conséquences dans le temps.

Et alors que cette année marque le 50e anniversaire des accords d'Evian, il m'a semblé judicieux de faire un retour sur la Guerre d'Algérie. Celle-ci pèse encore très lourd dans les coeurs, des deux côtés de la Méditerranée. Il faut dire que les anciens combattants à y avoir participé sont encore nombreux, et que ce conflit marquait là définitivement la fin de l'aventure coloniale française. Quant aux Algériens, malgré la jeunesse de leur population (près de la moitié de la population a moins de 19 ans), la rancoeur qu'ils éprouvent envers les Français demeure vivace.

Faisons tout d'abord un point sur ce qu'était l'Algérie avant l'arrivée des Français en 1830. En fait, l'Algérie, en tant que pays, n'existait pas ! Elle fut, tout au long de son histoire, un lieu de passage pour diverses puissances étrangères. Hormis les autochtones berbères, le pays tel qu'on le connaît aujourd'hui a vu défiler les Romains, les Numides, les Chrétiens, les Vandales, les Arabes - qui ont fortement contribué à marquer le territoire de leur empreinte - , les Espagnols et enfin les Ottomans. Excusez du peu ! L'Algérie géographique était alors, si l'on veut schématiser, constituée seulement du Nord du territoire. L'adjonction du Sahara, qui représente 2/3 de la superficie du pays aujourd'hui, se fit sous la domination française.

Vous l'aurez donc bien compris, point d'Algérie avant l'arrivée française. Cependant, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale (et non pas Deuxième, espérons qu'il n'y en aura plus, voeu pieux par excellence !), la France est terriblement affaiblie. Et le 8 Mai 1945, alors que la Métropole fête la liesse de la Libération, une rébellion éclate dans plusieurs villes de l'est algérien (Sétif et Constantine principalement). Celle-ci est très durement réprimée par les autorités françaises, marquant là le début d'une décolonisation française qui fut tout sauf pacifique. 

Après la Guerre d'Indochine qui vit Hô-Chi-Minh nous tenir la dragée haute (les plus anciens d'entre nous se souviendront alors de Dien-Bien-Phû), la France revoit ses priorités concernant sa politique étrangère. L'avenir, c'est l'Europe. A l'époque, seule l'Europe, source de tant de maux, pouvait être la solution, la panacée à tous ces derniers et éviter qu'un autre grave conflit éclate. Et si le Plan Marshall accordé en 1947 contribue à reconstruire le pays, il ne peut servir à maintenir sous perfusion des colonies qui ont aussi leur coût. Par ailleurs, le régime de la Quatrième République n'aide pas à la sérénité politique : régime parlementaire, les gouvernements se succèdent à un rythme effréné. Rares sont les présidents du Conseil à rester en poste plus de 12 mois consécutifs.

C'est là l'occasion rêvée pour des Algériens qui, au fil du temps, se sont découvert une certaine identité commune et surtout une haine unique et indivisible contre l'occupant français. Le 1er Novembre 1954 a lieu le massacre de la Toussaint Rouge, où le FLN (Front de Libération Nationale) multiplie les attentats contre les Français d'Algérie. Alors se déclenchent les hostilités qui, entre exactions, assassinats et autres prix du sang dureront huit longues années. Le 18 Mars 1962, Charles de Gaulle, Président de la République (revenu aux affaires avec l'avènement de la Cinquième République) signe les accords d'Evian. Il est prévu la tenue d'un référendum d'autodétermination du peuple algérien pour le 1er Juillet de la même année. Celui-ci marque officiellement la fin de la Guerre d'Algérie et l'indépendance de ce pays finalement très jeune.

Que reste-t-il de tout ceci aujourd'hui ? Rappelons que la colonisation française a permis la construction d'infrastructures importantes que le pays ne possédait pas avant : routes, ponts, hôpitaux, écoles...sont le fait de l'occupation française. En outre, le pétrole, première source de richesse économique du pays, a été découvert par les Français. Enfin, les Trente Glorieuses ont permis à de nombreux Algériens de venir travailler en France, dans les usines automobiles par exemple. En revanche, les Harkis, ces Algériens qui nous ont soutenus durant le conflit, ont été abandonnés par les Français. Mais, et c'est là le point important, ce qui reste de cet épisode c'est un ressentiment tenace chez les Algériens et une honte profondément enracinée dans le coeur des pouvoirs publics français. Ce qui contribue à ce que les Harkis ne soient pas remerciés. 

Que faire alors ? La colonisation n'est pas que le fait d'une période allant de 1492 jusqu'au XIXe siècle. Certes la découverte de l'Amérique et la mise en place du marché triangulaire ont accentué ce phénomène. Mais celui-ci a toujours existé dans l'Histoire de l'Humanité. Rome a été conquise par les Barbares du Nord de l'Europe, l'Egypte a été asservie par les Grecs puis les Romains et puis une majeure partie de l'Europe est demeurée pendant des siècles sous le joug de ces derniers. Plus récemment encore, les Allemands nous envahissaient et s'octroyaient même l'Alsace et la Lorraine. Cela ne nous a pas empêchés, douze ans après la fin du conflit, de signer le Traité de Rome avec eux et de les considérer non plus comme des ennemis, mais des partenaires. De même qu'il ne nous viendrait pas à l'esprit de demander réparation aux Italiens pour la Guerre des Gaules de César. Non, la colonisation, comme l'esclavage, sont des faits récurrents depuis plus de 2.000 ans, et il convient de les accepter et les intégrer comme des événements constitutifs de notre identité. Il est plus que temps que les Algériens cessent de reprocher aux Français d'être les responsables de tous leurs malheurs et commencent à regarder d'un peu plus près ce qui se passe chez eux, notamment avec la croissance inquiétante d'AQMI. Quant aux Français, ils devraient ressentir davantage de fierté : l'Histoire de notre pays est l'une des plus riches qui soit. Nous sommes un vieux pays avec une belle et forte identité qu'il appartient à chacun d'entre nous d'entretenir : c'est un devoir envers ceux qui, au fil des siècles, ont contribué à la forger, souvent en y laissant la vie.